C’est au tour du personnage de bande dessinée Docteur Strange d’être adapté sur grand écran, et sous la houlette du français Stéphane Ceretti pour les effets spéciaux, le film arbore une somptueuse direction artistique.

Vous souvenez-vous de cette impressionnante séquence d’images fractales du film Ant-Man, réalisé par l’agence 3D ILM? Tirant profit de cette technique, le studio Method est allé encore plus loin pour la direction artistique de Docteur Strange. Des images 3D répondant parfaitement à l’atmosphère graphique psychédélique des dessins d’origines de Steve Ditko, avec ses décorums mystiques, ses sphères et ses courbes tendant vers d’autres dimensions, ses yeux géants qui apparaissent dans la pénombre, ses géométries distordues qui rappellent les oeuvres d’Escher, sa faune et sa flore irréelle et ses flux mystiques.
 

 
Au total il n’aura fallu pas moins de 140 artistes pour créer une des scènes les plus difficiles à mettre en place, celle où le héro traverse les différentes dimensions du Multivers. L’un des plus grands défis dans la création de cette séquence fut d’imaginer des environnements, des matériaux et des comportements physiques uniques pour chaque dimension, donner aux spectateurs un profond sentiment d’autre monde.

L’équipe s’est appuyée sur des matériaux de référence tels que des photographies provenant d’environnements bioluminescents, d’images macros de cellules cancéreuses…Doug Bloom, le directeur du studio, nous en dit plus : « Nous devions rester loin des images réalistes telles que les étoiles, les nébuleuses ou les nuages. Les matériaux utilisés pour pour créer des dimensions distinctes ne devaient pas nécessairement être identifiables par le téléspectateur ».

N’oublions pas non plus ces scènes, à l’esthétisme époustouflant, des rues de New York dont les immeubles et les rues se démultiplient à l’infini, rappelant les perspectives impossibles d’Escher ou le surréalisme des tableaux de Magritte.
Alors, prêts à embarquer ?
 

©Marvel